jeudi 23 mai 2013

Bobby seul contre tous : ★★★★★/5


Synopsis

Mary Griffith, fervente pratiquante, a élevé ses enfants selon les principes conservateurs de la foi religieuse. Le destin de la famille va être bouleversé le jour où Bobby décide de confier à son frère aîné un terrible secret : il préfère les garçons. Lorsque sa mère l'apprend, elle met tout en œuvre pour "guérir" son fils, car selon la Bible, Bobby sera condamné à l'Enfer. Mais une tragédie va remettre en cause toutes les convictions de Mary...

Il est rare que je donne 5 étoiles à un film mais celui-ci les vaut largement. Une histoire touchante voir poignante à certains moments.

Certes, le scénario est assez prévisible à de nombreux moments mais cela est largement compensé par un jeu d'acteur très efficace avec une Sigourney Weaver magnifique dans son rôle de mère meurtrie. Mais j'avoue ne pas avoir vu venir le tournant principal du film (à l'inverse de #MisterGeek).

Je vais vous confessez une chose, à deux trois moments du film, j'avais la larme au coin de l’œil prête à couler. Autant les films qui sont censés faire "peur" ne me font rien, autant les autres je pourrais facilement me mettre à pleurer comme une midinette si je ne me contrôlais pas. 

En conclusion, si vous ne l'avez pas encore vu et qu'un film ayant une histoire tournée vers le thème LGBT ne vous gêne pas alors je ne peux que vous dire de foncer les yeux fermés.

6 commentaires:

  1. Ce film est inspiré d'une histoire réelle, et May Griffith (interprétée par Sigorney Weaver) depuis le drame (je ne vais pas dévoiler la fin) sillonne les Etat-Unis pour ouvrir les yeux des américains sur le sujet.
    Je l'avais vu il y a quelques mois, M6 l'avait diffusé un après-midi. Ce qui m'avait plus dans le film, c'est qu'il est très justement joué, il n'y a pas de lourdeurs et il respecte le fait divers dont il est tiré.

    Si tu veux sortir les mouchoirs et passer ta soirée à pleurer je te conseille aussi avec Sigorney Weaver, de regarder Gorille dans la Brume. C'est l'histoire vraie de Dian Fossey... la dernière scène est terrible (je ne te la raconte pas) mais c'est toute la magie du cinéma de faire passer un message sans montrer tout... j'ai des frissons rien que de repenser à ce très beau film.

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  2. Moi je suis super bon public, je pleure là où il faut, (comme une midinette s'il faut ;P), je rigole là où il faut (même si c'est pas drôle)… on verra si je vais le voir :)

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  3. Je l'ai vu 3 fois, et je suis une vraie madeleine à chaque fois. Je crois même que je n'ai jamais autant pleuré devant un film! Oui je suis une topette, mais une topette avec un cœur madâââââme!
    (et pour la petite histoire, la vrai Mary Griffith apparaît à la fin du film, pendant la gay pride)

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