mardi 20 août 2013

☠☠Une victime de plus☠☠

Et une victime de plus dans la vie gay strasbourgeoise si on peut encore parler de cela... Je pense en fait que l'on peut tout simplement dire qu'elle n'existe plus du tout...

Est-ce un bien ou un mal que les établissements ouvertement gays ferment les uns après les autres? Je ne sais pas. Etant totalement hors milieu, cela ne me gêne guère dans la vie de tout les jours mais j'avoue que j'apprécie y aller deux/trois fois par an pour m'amuser.

Mais à Strasbourg, cela devient quasiment mission impossible. Et même en élargissant le cercle à Kehl, petite ville frontalière à 5 minutes de Strasbourg en bus et/ou voiture, il ne reste presque plus rien. La dernière victime est le GlouGlou Bar qui a fermé en octobre/novembre 2012.

Donc, il ne reste que : 
  • La voile (anciennement La Voile Rouge ou encore le Tribord)
  • Le Golden Gate (mais gay uniquement le mercredi soir pour la soirée post)
D'après MyGayTrip, il y a 20 bars notés comme #GayFriendly mais vraiment, à part l'autocollant collé sur la porte d'entré, il n'y a vraiment rien de spécial.

C'est quelque part désolant quand je pense qu'en 2000-2002, il y avait presque une dizaine de vrai établissements vraiment gay.

Mais bon, on ne peut rien y faire... Ainsi va la vie (gay)...




7 commentaires:

  1. Alors la question est : la fermeture est-elle essentiellement liée à un manque de clientèle? En découle une seconde : les gays fréquentent-ils moins ce genre d'établissements ? Voire une troisième: Seraient-ils davantage "hors milieu"?

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    1. En toute logique, si un établissement ferme c'est qu'il n' a pas assez de clientèle.

      Pour la seconde et la 3e, je me demande si ici c'est pas un phénomène de non concentration. Je m'explique : aussi loin que je me souvienne, les établissements dis "gay" à Strasbourg (voir Kehl) étaient tous assez éloignés géographiquement. Comparé à Nice ou à Paris (qui est un mauvais exemple) donc cela peut être aussi jouer.

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  2. C'est en effet les questions que l'on peut se poser, lorsque j'étais étudiant je sortait souvent dans des lieux vraiment homo a Stras et je trouvais ça très bien car on pouvait y être très libre.
    Le problème de Stras c'est la fermeture des gens je trouve :-(

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    1. C'est le problème de la région malheureusement...

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  3. Au contraire, je pense que Strasbourg compte peu de bars gay car l'on peut être gay dans beaucoup d'autres bars.
    Je suis toujours étonné de voir à quels point certains bars "non-gay" sont de vrais lieux de rencontres et d'échange. Par exemple l'Atlantico (quai des pêcheurs) ou à une époque le Café Brant (Place Brant). Et je ne parle pas du café de l'Opéra qui est une institution gay.
    Je ne vis plus en France mais dans une ville bien plus conservatrice qui regorge d'établissements gay. Selon moi, c'est symptomatique d'un repli communautaire face à une population moins ouverte et n'est pas signe d'une plus grande ouverture.

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    1. Le Café Brant qui entrain de fermer aussi... est reconnu comme un lieu gay friendly depuis bien longtemps. J'en ai entendu parlé pour la première fois lors de ma première année de FAC à l'UMB qui était juste en face de ce café.

      L'atlico? Bizarre, j'y vais assez souvent dès qu'il fait beau mais je n'ai pas ressenti cela... Ca reste comme un peu partout ici, chacun dans son coin :-/

      Donc pour toi, le nombre d'établissements dits gay, représentent une sorte de baromètre de la bienveillance envers les gays?

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    2. Non je voulais juste dire qu'il ne faut pas systématiquement assimilé la disparition d'un ou de plusieurs bars gay à une potentielle homophobie ou à "une fermeture des gens".
      Je pense que c'est peut-être parce que les homosexuels strasbourgeois se sentent à l'aise dans les bars non-étiquetés ou encore parce que les bars gays ne répondaient pas aux besoins de la communauté.
      Un autre exemple du paradoxe strasbourgeois : la station, centre LGBT, a ouvert à Strasbourg soutenu par la ville et sans aucun acte homophobe lors de l'ouverture alors qu'au même moment, les bars ferment. C'est peut-être symptomatique d'une mauvaise gestion tout simplement.

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